
Cotre aurique de 70 tonneaux
Longueur : 20 mètres, 30 mètres hors tout
Artillerie : dix caronades de huit et quatre canons de quatre
Équipage : 45 hommes
Très courant dans la Manche à la charnière des XVIIIème et XIXème siècles, le cotre est un navire d’origine anglaise (« cutter ») qu’utilisaient les marins pour le cabotage et le pilotage. Il est entré dans l’imaginaire collectif grâce aux corsaires et aux contrebandiers qui utilisèrent ce type de bateau, réputé pour sa facilité de pilotage et ses prouesses de bon marcheur. Nécessitant un nombre assez restreint d’hommes d’équipage, le cotre a ainsi l’avantage d’être particulièrement maniable et rapide.

Témoignage recueilli auprès du dessinateur : « Pour le bateau de Gabrielle, j’ai opté pour un cotre. J’ai pris pour modèle « le Renard », le navire de Surcouf. Il s’agit d’un bateau quasi contemporain de l’époque de la série. Caractéristique de la Manche dans ces années-là, aussi bien sur les côtes françaises qu’anglaises, ce type de bateau est souvent représenté sur les gravures de l’époque. Je suis parti de la réplique contemporaine du « Renard » en confrontant photos et cotations avec l’ouvrage que l’archéologue naval Jean Boudriot a consacré aux cotres de la fin du XVIIIème siècle. »

Brieg Haslé
Extrait complété du dossier publié dans le Livre I de la série
3 vues de « la Flamboyante » : dessin aquarellé extrait du dossier du Livre I, visuel en noir et blanc des 4èmes de couverture des albums, visuel pour une carte postale co-éditée par les éditions Emmanuel Proust et la SNCF
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